La plupart des maisons écologiques s’inscrivent parmi les projets immobiliers à forte valeur ajoutée. Elles sont conformes à la réglementation thermique. Partout dans le monde, le principal objectif est de faire en sorte que toutes les maisons neuves de demain seront BBC. Dans la suite de l’article, de plus amples détails sur les critères à prendre en compte lors de la construction.
Le facteur environnemental
Au fil du temps, les habitations ont été construites en fonction du climat, de l’orientation et de la topographie du terrain et des vents dominants. La maison bioclimatique vous met à l’abri du froid tout en recherchant le soleil et la lumière. Elle limite les surfaces de façades, simplifie les formes et optimise les surfaces de vitrage.
L’orientation est un des facteurs primordiaux à prendre en compte. Les pièces non chauffées (garage, cellier, buanderie) doivent être orientées au nord. À l’inverse, celles qui sont occupées pendant la journée doivent idéalement orienter à l’est afin de bénéficier du soleil levant. À l’ouest, mettez-y toutes les ouvertures, car elles sont génératrices de surchauffe.
Exploiter les apports solaires de la maison
Les rayons du soleil réchauffent naturellement une maison. Une énergie naturelle donne un résultat optimal lorsque celle-ci est emmagasinée dans un mur ou une brique élevée face aux vitrages orientés au sud. Cette disposition obéit au principe de la serre bioclimatique, un classique de la maison écologique. En optant pour un dispositif BBC, il est donc important de choisir les vitrages qui ne filtrent pas le rayonnement solaire. La plupart des bâtiments de l’Europe du Nord disposent d’un isolement thermique encore plus performant.
Favoriser l’inertie thermique
L’inertie thermique est définie par la capacité d’un matériau à emmagasiner la chaleur l’hiver et le froid l’été. Judicieusement mis à profit, elle est une source d’économie et de confort. Contrairement aux résidences anciennes, les habitations d’aujourd’hui sont légères et sensibles aux variations de température. C’est un avantage indéniable notamment pour les résidences secondaires. Dans une habitation occupée en permanence, la technique de construction et/ou les matériaux mis en œuvre vont déterminer l’inertie thermique.
L’isolation
Que votre maison soit en béton ou en bois, la mise en place d’un système d’isolation de l’intérieur ou de l’extérieur est de mise. Peu importe le type d’isolant que vous utiliserez, l’important est d’avoir un bâtiment bien isolé. Les systèmes d’isolation sont différents selon les constructeurs et la qualité du logement.
La brique est appréciée, car elle apporte une résistance thermique optimale. Le parpaing, associé à une isolation intérieure efficace, est également un matériau très utilisé dans la construction de maisons écologiques. Ce matériau est d’ailleurs de plus en plus utilisé, car il est possible d’y intégrer un isolant dans ses alvéoles, ce qui améliore les problèmes de pont thermique. Enfin, pour avoir une étanchéité à l’air efficace, insérez toujours une membrane par-dessus l’isolant intérieur.
Choisir une ventilation adaptée.
Une maison étanche à l’air n’est habitable que si elle est parfaitement ventilée. Il s’agit d’éliminer les polluants chimiques et biologiques, mais aussi de préserver le bâti. Il est conseillé d’équiper votre bâti d’un système de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) à double flux. Il possède deux systèmes de gaines bien définis. Un échangeur thermique récupère la chaleur de l’air afin de la transférer dans l’air ambiant. Cela assure des économies d’énergie assez conséquentes.
La ventilation à double flux est conseillée pour les constructions neuves ou encore dans le cadre des travaux de rénovation. Dans ce cas précis, il est nécessaire d’installer des aménagements adaptés, notamment pour faire passer les tuyaux.
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