Le risque de se retrouver face à des clients de mauvaise foi ou incapables d’aller jusqu’au bout de l’échéance de ses dettes est toujours fréquent. Cette situation est souvent imprévisible et frappe à n’importe quelles circonstances. Etant par la suite dans une mauvaise posture, le créancier peut être désemparé. Malgré le retard de paiement ou la négligence de son client, il ne doit pas manquer d’astuces et d’idées pour mettre en application une stratégie préventive qui lui évite à tout jamais d’être pris au piège. Ainsi, il doit procéder par étapes successives en se conformant à la loi.
S’informer sur la solvabilité du client
A titre indicatif, une transaction financière n’est pas toujours sans risque ; c’est la raison pour laquelle elle doit être prise au sérieux. La solvabilité d’un client n’est pas prouvée par son éloquence à travers des mots, et il faut se renseigner impérativement sur son passif et son actif. D’ailleurs, de nombreux sites peuvent effectivement apporter quelques précisions sur la situation financière d’une entreprise quelconque. On fait référence ainsi au site les-mauvais-payeurs.com pouvant être la source de renseignements et informations fiables. Mais il est plus prudent de prendre des précautions en progressant dans les investigations. D’autres sources servent encore d’outils précieux pour le recueil d’indices sur certains incidents de paiement avec des clients mauvais payeurs. Dans des cas particuliers, l’accès à ces informations se fait moyennant le paiement d’une certaine somme. Mais étant donné les complications de la situation, la vigilance est de mise.
Les conditions et les modalités des relations commerciales
Une société travaille suivant des normes qui lui sont propres. Toutes ses activités sont soumises à des conditions générales bien cadrées pour que les relations commerciales avec les clients soient au beau fixe. Si une opération de paiement de dette doit se profiler au sein de l’entreprise qui se présente pour un créancier, elle doit préciser la date d’échéance. Les retards de paiement sont sanctionnés par des pénalités avec un taux d’intérêt quelconque. En outre, c’est le débiteur récalcitrant qui se charge de payer les frais de recouvrement en cas d’impayé. Généralement et c’est toujours le cas qui se présente, le contrat initial est soumis à une modification qui est mentionnée par écrit. Le créancier doit constamment demander le versement d’acomptes dont il est le seul à pouvoir évaluer le montant.
Relancer le client avant une poursuite judiciaire
Une démarche qui demande la bonne courtoisie de l’investisseur c’est le fait de rappeler le client par téléphone ou par écrit que l’échéance arrive à sa fin. On lui fait part de ce retard pour qu’il passe immédiatement au paiement. Qu’il soit un débiteur distrait, un client qui veut gagner du temps ou tout simplement un pur insolvable, il n’a qu’à obtempérer. Autrement, une lettre de mise en demeure devient la suite logique de toutes les démarches. C’est un courrier qui fait état de tous les détails de la dette impayée. Et là encore, si le résultat escompté se fait attendre, le créancier peut ester en justice en lui faisant savoir que c’est un passage obligé. L’affaire prend alors une allure au niveau de la juridiction compétente si les quelques jours supplémentaires au paiement ne sont pas respectés.
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